Le roman s'ouvre sur la mort d'un acteur célèbre, en pleine représentation du "Roi Lear". Quelques heures plus tard, le monde entre dans le chaos car une pandémie foudroyante est déjà à l'oeuvre, se répand à une vitesse folle, tuant quasiment toute l'humanité en quelques semaines. Ces deux évènements apparemment sans rapport, vont pourtant permettre à l'auteur de tisser des liens entre les personnages qui auront vécu l'avant et l'après pandémie. A cela s'ajoute, tel un fil rouge dans le récit, la vie d'une troupe de théâtre nomade qui joue Shakespeare auprès des communautés survivantes et qui a eu vent d'un mystérieux Musée de la Civilisation.
Laissez-vous embarquer par ce roman de SF atypique car étrangement mélancolique. On suit les personnages entre l'avant et l'après-apocalypse et ces vies relatées de façon très humaine concourent à la réussite du roman. On en ressort étrangement apaisé, bercé par le leitmotiv du livre - essentiel même aujourd'hui - "Parce que survivre ne suffit pas". Emouvant.
Elisa
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