Juste la fin du monde / Xavier Dolan
Après douze années d'absence, Louis (Gaspard Ulliel, complètement habité) retourne voir sa famille, le temps d'un week-end. Mais il est difficile d'effacer en quelques heures les non-dits, les secrets et les peines laissés par cette longue absence. Entre sa mère totalement folle de joie (Nathalie Baye), sa petite soeur qu'il a quitté alors qu'elle n'était qu'une enfant et qui l'adule (Léa Seydoux), son frère empli de colère et d'incompréhension (Vincent Cassel) et sa belle-soeur qu'il rencontre pour la première fois (Marion Cotillard), il aura bien du mal à leur révéler vraiment le but de sa visite : l'annonce de sa maladie et de sa mort prochaine.
Encore une fois Xavier Dolan nous émeut. Après l'inoubliable "Mommy", il adapte à l'écran la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce.
Ce drame familial, resserré sur une journée, est tout simplement bouleversant. Magnifié par le travail de la lumière et par la mise en scène, il réunit un casting impérial . Ici, les émotions sont saisies en gros plan et on ressent tout le conflit intérieur du héros, pris en étau entre le poids de sa mort prochaine et la difficulté de communiquer avec les membres de sa famille. Ce n'est pas un hasard, si la seule personne qui comprend très vite son secret est sa belle-soeur, cette inconnue, douée d'une grande sensibilité. Le temps d'un simple échange de regards, sans qu'un seul mot ne soit pronconcé (quelle scène !), elle sait. Qu'en sera-t-il des autres ?
Du très grand cinéma.
Elisa
Après douze années d'absence, Louis (Gaspard Ulliel, complètement habité) retourne voir sa famille, le temps d'un week-end. Mais il est difficile d'effacer en quelques heures les non-dits, les secrets et les peines laissés par cette longue absence. Entre sa mère totalement folle de joie (Nathalie Baye), sa petite soeur qu'il a quitté alors qu'elle n'était qu'une enfant et qui l'adule (Léa Seydoux), son frère empli de colère et d'incompréhension (Vincent Cassel) et sa belle-soeur qu'il rencontre pour la première fois (Marion Cotillard), il aura bien du mal à leur révéler vraiment le but de sa visite : l'annonce de sa maladie et de sa mort prochaine.
Encore une fois Xavier Dolan nous émeut. Après l'inoubliable "Mommy", il adapte à l'écran la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce.
Ce drame familial, resserré sur une journée, est tout simplement bouleversant. Magnifié par le travail de la lumière et par la mise en scène, il réunit un casting impérial . Ici, les émotions sont saisies en gros plan et on ressent tout le conflit intérieur du héros, pris en étau entre le poids de sa mort prochaine et la difficulté de communiquer avec les membres de sa famille. Ce n'est pas un hasard, si la seule personne qui comprend très vite son secret est sa belle-soeur, cette inconnue, douée d'une grande sensibilité. Le temps d'un simple échange de regards, sans qu'un seul mot ne soit pronconcé (quelle scène !), elle sait. Qu'en sera-t-il des autres ?
Du très grand cinéma.
Elisa
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